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Pourquoi les échecs et les erreurs sont un diplôme

21/10/2018

Dans notre société, échouer ou faire des erreurs est souvent perçu comme un signe de faiblesse ou de nullité. Pourtant, de nombreux champions ou grands entrepreneurs se sont servis de leurs propres échecs pour bâtir leur succès. À travers cet article, vous allez peut-être reconsidérer vos croyances limitantes pour en faire un atout.

La fameuse peur de l’échec. De faire des erreurs… et de se sentir bon à rien. Si vous avez déjà ressenti cette peur, ce complexe, rassurez-vous. C’est tout à fait normal ! Ça fait partie de notre éducation, de notre culture européenne (peut-être) ou de notre culture française (sûrement).

Depuis que nous sommes petits, on surligne nos erreurs en rouge de manière à ce qu’on les garde bien en tête plutôt que de valoriser ce que l’on fait de bien. Même si cela peut paraître anodin, mettre l’accent sur nos erreurs dès l’école primaire a peut-être créé une sorte de phobie de l’erreur dans nos esprits. Et cette phobie nous a poursuivi et s’est développée tout au long de notre adolescence et de notre passage à l’âge adulte.

De ce fait, essuyer des échecs dans sa vie professionnelle, affective, familiale, sportive est souvent mal perçu par autrui et surtout mal vécu par ceux et celles qui “échouent”. Quand on échoue, on ressent de la honte. On culpabilise.

Heureusement, les choses peuvent être perçues tout autrement !

“Échoue souvent”

Dans une vidéo publiée sur Le Huffington Post, Idriss Aberkane, le célèbre enseignant et conférencier français, auteur du livre “Libérez votre cerveau”, racontait comment l’échec était perçu comme un diplôme dans la Silicon Valley.

Dans la vidéo, Idriss raconte les “success stories” de Bill Gates, d’Elon Musk, de Steve Jobs, de Brian Chesky et Joe Gebbia (les fondateurs d’Airbnb) qui se sont tous profondément plantés avant de réussir dans les affaires. Idriss, qui a étudié aux États-Unis, rappelle même l’un des slogans de la Silicon Valley :

“Échoue souvent, échoue tôt, échoue à chaque fois !”

D’ailleurs, il est aussi opportun de citer Thomas Edison, le célèbre inventeur américain, qui après avoir essayé 9 999 fois de perfectionner l’ampoule électrique sans y parvenir, avait répondu à la question “envisagez-vous un 10 000e échec ?” de brillante manière: “Je n’ai jamais échoué. J’ai seulement découvert une nouvelle façon de ne pas inventer l’ampoule électrique.”

Il n’y a pas d’erreur, seulement du feed-back

Ce qui est important de souligner, c’est que les erreurs sont inévitables. Elles font partie de la vie. Par contre, il existe différente façon de les interpréter. En soi, penser que les échecs sont nécessaires pour construire ses futures réussites n’est qu’une croyance. Comme celle de considérer ses échecs comme un signe de faiblesse ou un révélateur de sa valeur.

Mais la première croyance permet de stimuler notre esprit et nous pousser à poursuivre nos efforts quand la deuxième nous replie sur-nous même et nous accuse. Ce qui est important, ce n’est pas ce que l’on a fait, et son interprétation, mais ce l’on va faire par la suite.

Dans son livre les “Quatre accords toltèques”, Don Miguel Ruiz souligne à quel point l’Homme est un être qui aime se faire du mal. Que notre propre Juge est souvent impitoyable concernant nos erreurs.

Voici un extrait qui démontre cette tendance destructrice : 

“Combien de fois paie-t-on pour une seule erreur ? Réponse : des milliers. L’être humain est le seul animal sur terre qui paie des milliers de fois pour chacune de ses erreurs. Tous les autres animaux ne paient qu’une seule fois pour les erreurs qu’ils commettent. Mais pas nous. Nous avons une puissante mémoire. Nous commettons une erreur, nous nous jugeons, nous nous déclarons coupables et nous nous punissons.”

En PNL (programmation neuro-linguistique), l’un des présupposés de base que l’on nous enseigne c’est “qu’il n’y a pas d’erreur, seulement du feed-back.” Ce qui revient à dire que l’on doit considérer l’échec uniquement comme une expérience. Une expérience qui nous offre des leçons à tirer pour sans cesse nous améliorer. Une expérience donc très enrichissante.

Pour ma part, j’ai adopté cette philosophie ou croyance depuis une dizaine d’années. À vrai dire, je ne sais plus vraiment ce que le mot “échec” veut dire car je ne l’utilise plus du tout dans mon vocabulaire.  

Pour moi, chaque expérience, qu’elle soit positive ou négative, est bénéfique pour mon développement personnel. Cela me permet de toujours avancer tout en restant serein et heureux. Je prends chaque expérience comme une chance d’apprendre et cela m’a  plutôt bien réussi tant sur le plan personnel que professionnel. 

Si je n’avais pas “échoué”, je n’en serai pas là aujourd’hui.

Alors, êtes-vous aussi prêts à réconsiderer l’échec ?  

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